UE-Budget-agriculture Pas de catastrophe en cas d'échec en juin (Boel)
Un échec des Européens à s'entendre le mois prochain sur le futur budget communautaire 2007-2013 n'aurait pas de graves conséquences en matière d'agriculture, a estimé dimanche la commissaire européenne chargée du secteur, Mariann Fischer Boel.
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En marge d'une réunion informelle des ministres européens de l'Agriculture à Echternach (Luxembourg), Mme Fischer Boel a émis l'espoir "que la présidence luxembourgeoise (de l'Union européenne) sera en mesure de finaliser cette difficile négociation". "Nous devrions être capables de nous entendre sur une nouvelle politique de développement rural", a-t-elle déclaré à des journalistes.
Une absence d'accord toutefois "ne serait pas une catastrophe", a ajouté la commissaire. Il en irait de même en cas de réduction de l'enveloppe. "S'il devait y avoir des coupes dans le budget, je pense que nous pourrions nous en tirer de toute façon car le moyen le plus facile serait une réduction linéaire pour tous les pays", a-t-elle affirmé. Premier poste du budget communautaire, l'agriculture n'est a priori que peu concernée par la négociation sur les finances communautaires 2007-2013.
Toute l'enveloppe concernant les mesures de soutien au marché (aides directes) a déjà fait l'objet d'un accord en octobre 2002 entre la France et l'Allemagne, entérinée ensuite au sommet par les dirigeants de l'UE. Seuls les moyens à allouer au développement rural restent donc encore à fixer. L'obstacle majeur au succès des négociations sur le futur budget européen est l'opposition entre la volonté de six contributeurs nets (Allemagne, France, Royaume Uni, Pays-Bas, Suède, Autriche) de limiter l'enveloppe 2007-2013 à 1% du revenu communautaire, et celle de la Commission de la fixer à 1,14%.
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