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Justice Un représentant du Modef devant le tribunal correctionnel de Périgueux

Le tribunal correctionnel de Périgueux a demandé mercredi un complément d'enquête sur le cas d'un responsable de la Confédération nationale des syndicats d'exploitants familiaux (Modef), jugé pour une opération coup de poing menée en 2004 devant la mairie de la ville.

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Raymond Girardi, président du Modef du Lot-et-Garonne et secrétaire général du mouvement, était poursuivi pour une opération commando d'agriculteurs qui avaient déversé 1.600 kilos de fraises et de tomates et 2.000 salades devant les portes de l'hôtel de ville, pour dénoncer la chute des prix des fruits et légumes.

Le dirigeant syndical devait répondre du chef de "violence volontaire sans ITT sur agent détenteur de l'autorité publique", une policière s'étant plainte d'avoir été blessée au poignet en voulant s'opposer au groupe d'agriculteurs. Le procureur de la République a requis 1.000 euros d'amende, éventuellement assorti du sursis, tandis que la policière a réclamé 800 euros de dommages et intérêts.

L'avocat de Raymond Girardi a fait citer de son côté plusieurs témoins à décharge et invoqué un reportage de France 3 montrant, selon lui, la femme policier tomber par terre en grimpant sur le camion chargé de fruits et légumes. Faute d'avoir entendu le seul témoin à charge, un policier absent à l'audience, le tribunal a demandé un complément d'enquête et fixé la prochaine audience au 14 septembre.

Une centaine de militants du Modef sont par ailleurs venus manifester devant le palais de justice de Périgueux et une délégation a été reçue dans l'après-midi par le maire (UMP) de la ville, Jean-Paul Daudou.

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