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Agriculture La sécurisation du revenu, motif n° 1 du recours à l’agriculture intégrée

C’est dans un amphithéâtre bondé que s’est tenu le colloque sur la protection intégrée en Picardie, organisé par la Chambre d’agriculture de Picardie et Agro-Transfert, au Lycée agricole du Paraclet (Somme) le 24 mai. Une affluence qui montre l’intérêt des agriculteurs et des conseillers à ce sujet dans une région d’agriculture intensive.

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L’objectif de l’agriculture intégrée est clair : remplacer au maximum l’utilisation des intrants par des techniques culturales autres. Selon une enquête, la première motivation des agriculteurs qui ont fait ce choix est de sécuriser le revenu et de mieux prévenir la baisse des soutiens à l’agriculture.

« Tous les acteurs de l’agriculture vivent de l’intensification et nous y encouragent, alors que le retour de flamme n’est assuré que par les agriculteurs », a lancé Olivier Fumery, agriculteur dans l’Aisne. Une des techniques passe par le choix de variétés résistantes aux maladies. « Ces variétés existent mais ne sont malheureusement pas distribuées par les organismes stockeurs », regrette Thierry Ghewy, agriculteur dans l’Aisne.

« Le frein à l’agriculture intégrée n’est pas du côté des sélectionneurs, ni des agriculteurs mais des organismes stockeurs ! » s’est-il insurgé.

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