Crise viticole Les viticulteurs déçus par la "table ronde" sur le vin

"Les professionnels, déçus, ont pris acte des quelques signaux qui ont été émis par le ministre (Dominique Bussereau). Ils attendent désormais que ces propositions se traduisent rapidement par des actes concrets. Ils regrettent cependant qu'aucun moyen nouveau n'ait été proposé pour soutenir les nombreuses exploitations en difficultés, notamment celles des jeunes", expliquent dans un communiqué commun la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs et l'Association générale de la production viticole (AGPV).

"A la veille des vendanges, la filière attend un réel effort en matière de mesures de court terme pour faire face aux situations désespérées et permettre un réel assainissement du marché dans des conditions acceptables par les producteurs", ajoutent-ils. Dominique Bussereau avait annoncé mercredi soir, à l'issue d'une rencontre d'environ deux heures avec les organisations de viticulteurs, qu'il réunirait début septembre les professionnels vinicoles et les négociants pour "fixer un seuil de prix au-dessous duquel on ne pourrait pas vendre ou acheter" le vin.

"Le prix minimum ne peut pas exister dans notre législation, ni dans la législation européenne, donc il s'agirait de mettre au point un seuil de référence sur lequel les viticulteurs et les négociants pourraient se mettre d'accord", avait précisé le ministre au cours d'une conférence de presse.