Login

Bananes L'UE veut préserver le traitement préférentiel des producteurs ACP

Le rejet par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) du volet tarifaire de la réforme du régime des importations de banane dans l'Union européenne ne doit pas signifier la remise en cause de l'accès préférentiel accordé aux producteurs des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), a affirmé mardi une porte-parole de la Commission européenne.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"L'idée reste d'offrir un accès préférentiel aux pays ACP", a expliqué Claude Veron Reville, porte-parole du commissaire européen pour le commerce Peter Mandelson. "Nous avons l'autorisation de considérer le maintien d'une préférence pour les pays ACP", a-t-elle précisé, au lendemain de l'avis négatif rendu par l'OMC sur le tarif unique de 230 euros la tonne que l'UE veut substituer à partir du 1er janvier 2006 au régime d'importation actuel, qui repose sur des quotas d'importation et des droits de douanes différenciés.

Cette autorisation, confirmée en 2001 dans le cadre du lancement du cycle de Doha, découle du "waiver" ou dérogation de Cotonou (anciennement Lomé), qui permet à l'UE de déroger au principe d'égalité tarifaire de l'OMC dans le cadre des convention (de Lomé puis de Cotonou) conclues avec les ACP.

Les trois experts mandatés par l'OMC ont jugé que le tarif de 230 euros, appliqué aux importations de "bananes dollar" en provenance d'Amérique latine, serait trop élevé pour permettre aux pays latino-américains de maintenir leur part du marché européen, conformément aux règles de l'OMC, et qu'il devait donc être revu à la baisse.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement