Arrêtés anti-OGM 26 maires traduits devant la justice à Limoges
Seize maires de la Creuse et dix de la Haute-Vienne, tous signataires d'arrêtés anti-OGM sur leur commune en vertu du "principe de précaution", sont jugés depuis jeudi matin devant le tribunal administratif de Limoges par les préfets qui leur dénient un pouvoir de police en matière d'installations de type Seveso.
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Dans une ambiance musicale et bon enfant, une centaine de partisans, dont des élus et notamment Jean-Paul Denanot (PS) président du Conseil régional du Limousin, se sont regroupés devant le tribunal afin de manifester leur soutien aux accusés. Une large banderole est tendue face au tribunal, indiquant: "Pas d'OGM dans ma commune", alors qu'une exposition itinérante sur les organismes génétiquement modifiés, préparée par ATTAC, la Confédartion paysanne et des agriculteurs biologiques, a été installée.
En mai 2004, ces édiles avaient pris des arrêtés municipaux visant à interdire les cultures et les essais en plein champs d'organismes génétiquement modifiés (OGM) sur le territoire dépendant de leur autorité. Les préfets de la Creuse et de la Haute-Vienne demandent l'annulation des arrêtés municipaux estimant qu'ils ne sont par du ressort des pouvoirs de police des maires puisqu'ils concernent des "installations Seveso" classées à risque pour la protection de l'environnement.
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