Conflit aux Galettes Saint-Michel Pas de négociations en vue
Les salariés des Galettes Saint-Michel (groupe Bahlsen), qui débrayent chaque jour depuis une semaine pour réclamer une augmentation de salaire de 5,5%, ont décidé de continuent leur mouvement en l'absence de négociations avec la direction.
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Les représentants des salariés ont rencontré vendredi après-midi la direction de l'établissement, à Saint-Michel-Chef-Chef (Loire-Atlantique), qui leur a proposé de "discuter des salaires mercredi, mais pas de les négocier", a expliqué à l'AFP Dominique Lucas, délégué CGT. En outre, la direction a annoncé qu'elle annulait les journées portes ouvertes sur le site de fabrication qui étaient prévues les 28 (pour les familles) et 29 (pour les clients et fournisseurs) septembre.
"Les événements et le comportement de certains à l'occasion de la venue de MM. Bahlsen et Zeep (le PDG du groupe Werner Bahlsen et le président France Eddy Zeep, NDLR) le 21 septembre dernier ne permettent pas d'être assurés de la tenue de ces festivités dans des conditions optimales de sérénité et de sécurité", a affirmé la direction dans un communiqué.
Une majorité des 267 salariés observe un mouvement quotidien de débrayage depuis plus d'une semaine pour réclamer une augmentation de leurs salaires de base qui sont aujourd'hui "au maximum à 20 euros bruts au-dessus du Smic", selon la CGT.
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