Nestlé/St Menet La CGT demande une modification du cahier des charges
La CGT a demandé lundi 26 septembre la modification du cahier des charges pour une reprise de l'usine Nestlé de Marseille-Saint Menet, établi par la chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence (CCIMP) à la demande du préfet des Bouches-du-Rhône.
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"Nestlé tire toutes les ficelles du cahier des charges et se sert de la CCI comme d'un porte-voix", a dénoncé devant la presse Jean-Pierre Ribout, secrétaire du comité central d'entreprise, après avoir constaté que le texte ne proposait une possibilité de reprise que pour l'activité chocolat. Menacée de fermeture, l'usine Nestlé de Saint-Menet (chocolat et café soluble) est, sauf imprévu, condamnée si aucun repreneur ne se manifeste d'ici à mardi, date limite de dépôt des candidatures. Les offres définitives devront être présentées le 13 octobre.
La CGT a affirmé qu'"elle ne se laissera pas enfermer dans une date". "Nestlé continue à opposer son veto à une bonne partie de la reprise, de manière à dissuader les repreneurs", a ajouté le responsable syndical. Selon lui, une reprise des deux activités - chocolat et café soluble - permettrait de sauver 300 à 350 emplois sur 418. "Nestlé sait très bien que le café soluble est six à dix fois plus rentable que le chocolat", a souligné Joël Budanic, délégué CGT.
M. Ribout a également regretté que le cahier des charges ne fasse pas obligation à Nestlé de céder le site pour un euro symbolique. Après avoir avancé cette idée, le groupe voudrait le vendre pour 15 à 30 M EUR, selon M. Ribout. Il a également affirmé que le cahier des charges conduisait à "une cessation d'activité et non à une cession": "tous les salariés seront licenciés et le repreneur décidera qui il veut reprendre", a-t-il dit.
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