Procès OGM en appel 400 à 500 sympathisants manifestent devant le tribunal
Entre 400 à 500 personnes, selon la police, ont manifesté mercredi 28 septembre devant la cour d'appel de Grenoble, où comparaissaient trois agriculteurs de la Confédération paysanne condamnés en mai 2004 pour avoir mené en 1997 en Isère le premier fauchage de cultures transgéniques, a constaté l'AFP.
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Parmi les manifestants, se trouvaient notamment l'ancien leader syndicaliste paysan José Bové, porte-parole de Via Campesina, et Gilles Lemaire, ancien secrétaire national des Verts. Les sympathisants, qui ont défilé en centre-ville avant de se retrouver devant la cour d'appel de Grenoble, brandissaient des panneaux "Nous sommes aussi des faucheurs", "OGM au labo, pas aux champs", "les champs aux paysans, pas aux industriels". "Ils sont trois devant la justice, ils seront nos porte-parole devant les juges (...) Nous n'admettons pas qu'ils soient traînés devant les tribunaux par des empoisonneurs", a affirmé à l'AFP un membre du comité de soutien des agriculteurs.
Les trois militants, condamnés le 21 mai 2004 à Vienne (Isère) à 600 euros d'amendes chacun, ainsi qu'à verser solidairement 4.000 euros de dommages et intérêts à la société Monsanto, victime du fauchage, avaient décidé de faire appel. José Bové, ainsi que Gilles Lemaire et six autres personnes, ont comparu la semaine dernière devant la cour d'appel de Toulouse pour un arrachage d'OGM en juillet 2004 en Haute-Garonne. Des peines de privation de droits civiques ont été requises à leur encontre.
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