UE Les négociants en sucre ne sont pas optimistes
Selon le BIES (bureau d’information de l’économie sucrière), les plus grands négociants en sucre se sont réunis récemment au Brésil. Ils prévoient que l’élimination des subventions à l’exportation européennes de sucre blanc va entraîner de profondes modifications des équilibres commerciaux dans la prochaine décennie.
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ED & F Man prévoit notamment que, dès 2006-2007, l’UE redeviendra importatrice nette, étant donné son niveau de production à 13 millions de tonnes. Il estime que dans moins de dix ans, le Brésil assurera 57 % des exportations mondiales (contre 38 % actuellement) ; l’Australie aura dépassé l’UE et sera devenu le deuxième exportateur mondial, suivi de la Thaïlande. Les échanges mondiaux se feront essentiellement sous forme de sucre brut, et non blanc. De fait, les importateurs traditionnels de sucre européen s’équiperont en raffineries. Déjà, le Bangladesh a prévu d’investir dans six nouvelles usines et des projets sont en cours en Indonésie, en Egypte, au Yémen.
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