UE Vers un retour de la viande de boeuf à l'os
La viande de boeuf à l'os devrait bientôt faire son retour sur les tables de l'Union européenne après le feu vert donné mercredi 5 octobre par des experts européens recommandant d'assouplir la législation actuelle qui restreint la commercialisation de cette variété de viande.
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"Les Etats membres soutiennent une proposition de la Commission visant à autoriser le retour de la viande de boeuf à l'os", a indiqué l'exécutif européen, à l'issue d'une réunion mercredi d'experts vétérinaires au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale.
La proposition de la Commission, qui doit encore être examinée par le Parlement européen et être formellement adoptée dans "les deux prochains mois", vise en particulier à relever la limite d'âge au-delà de laquelle la colonne vertébrale doit être retirée de la viande de boeuf, selon un communiqué de Bruxelles. Si elle entre en vigueur, cela "permettra la reprise de la production de viande de boeuf à l'os, tels que le +bifteck à la florentine+ ou le +T-bone steak+ dans l'Union européenne", souligne le texte.
Le projet de décision est fondé sur l'avis scientifique de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La mesure consiste à faire passer de douze à vingt-quatre mois le seuil au-delà duquel la colonne vertébrale des bovins abattus doit être éliminée. "Ce premier pas vers un assouplissement des mesures communautaires relatives à l'ESB (épidémie d'encéphalite spongiforme bovine, dite maladie de la vache folle, Ndlr) reflète les nombreux progrès accomplis dans la lutte contre cette maladie", a déclaré Markos Kyprianou, commissaire européen à la Santé et la Protection des consommateurs, cité dans le communiqué. "Cette initiative n'a pas été prise à la légère", a-t-il ajouté, se disant "certain que cette proposition n'aura pas d'incidence sur le niveau élevé de protection des consommateurs".
Depuis octobre 2000, la colonne vertébrale figure sur la liste communautaire des éléments considérés comme présentant le plus grand risque de véhiculer l'ESB, rappelle la Commission qui précise encore que le nombre de cas d'ESB décelés dans l'UE "a diminué de manière significative ces dernières années".
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