Login

Traçabilité L'agroalimentaire et la distribution croient aux étiquettes intelligentes

Plus de 50% des industriels de l'agroalimentaire et 73% des distributeurs ont confiance dans la mise en place des étiquettes intelligentes, avec la technologie de l'identification par radiofréquence (RFID), selon un sondage Stef-TFE/BVA rendu public mardi 18 octobre.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Mais 92% des personnes interrogées déclarent n'avoir commencé dans leur entreprise aucune mise en place de cette technologie. 13% des industriels et 32% des distributeurs pensent intégrer d'ici à deux ans maximum la technologie RFID, qui permet à un lecteur de récupérer à une distance de quelques centimètres à quelques mètres des informations stockées dans une micropuce. Ces étiquettes intelligentes pourraient d'ici à cinq ans remplacer les traditionnels codes barres sur les palettes, les caisses, puis sur les produits eux-mêmes. Elles contiennent dix fois plus d'informations (poids, température, dates limites de vente, ou nombre d'articles dans la palette) et permettent un inventaire automatique par un simple passage dans un portique, sans la manutention que nécessite la lecture d'un code barre. "Une étiquette intelligente permet d'éviter de contrôler le contenu d'une palette puisque toutes les informations apparaissent sur un écran d'ordinateur. Cela permet un gain de productivité et une meilleure traçabilité", explique Léon de Sahb, directeur général d'Agrostar, filiale systèmes d'informations de la société de transport et de logistique Stef-TFE.

Le principal atout des étiquettes intelligents est, pour 21% des sondés, la sécurité en magasin, pour 18% la diminution des litiges, 16% le gain de productivité et 14% la réduction des pertes et vols de produits. 82% estiment que cette technologie permet une meilleure traçabilité des colis et 43% une meilleure gestion des stocks. Pour 33% des industriels et 62% des distributeurs, la RFID va vivre de grands développements technologiques dans les deux ans qui viennent. Et 50% des sondés considèrent que l'ensemble du secteur agroalimentaire pourrait adopter ce nouveau système dans les cinq ans. "Le principal frein, c'est le coût. Les étiquettes actives, qui peuvent emmagasiner des informations nouvelles tout au long du trajet des produits, coûtent encore dans les dix euros l'unité, explique M. de Sahb. 32% des entrepreneurs interrogés estiment cependant que le coût de la mise en place de cette technologie va baisser très significativement dans les quatre ans.

Le sondage a porté sur 201 responsables de la logistique d'entreprises de 50 salariés et plus, dont 151 entreprises de l'industrie agroalimentaire et 50 entreprises de la distribution, interrogés du 26 au 30 septembre. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement