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Jacques Chirac et Paul Wolfowitz Stratégie mondiale contre la grippe aviaire

Jacques Chirac et le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz ont souligné mardi 15 novembre la nécessité d'une stratégie mondiale contre la grippe aviaire, lors d'un entretien à l'Elysée qui a également porté sur l'Afrique, les négociations commerciales et le Pakistan.

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M. Wolfowitz a été reçu durant 50 minutes à l'Elysée mardi matin. Il avait été reçu plus tôt dans la matinée par le ministre de l'Economie Thierry Breton. "S'agissant de la grippe aviaire, le président de la République et le président de la Banque mondiale ont tous les deux insisté sur la nécessité d'une stratégie mondiale pour contenir le risque épidémique, tout d'abord en Asie, mais également en Afrique", a rapporté le porte-parole de la présidence Jérôme Bonnafont. La Chine a annoncé lundi un nouveau foyer de grippe aviaire de type H5N1 dans une ferme de la province de l'Anhui, dans le centre du pays, le neuvième détecté dans ce pays depuis un mois.

Abordant le rôle de la Banque mondiale en Afrique, Jacques Chirac a souligné lors de l'entretien que "les efforts de bonne gouvernance engagés par de nombreux gouvernements du continent africain devaient être appuyés par la communauté internationale et les institutions financières internationales", selon M. Bonnafont. Le chef de l'Etat a aussi souligné que "la pression démographique, le risque de désertification et le fléau des pandémies exigeaient une très forte solidarité internationale pour permettre à ce continent de poursuivre sur la voie d'une croissance forte". M. Chirac s'est félicité de l'ouverture de la Banque mondiale à l'idée des financements innovants, concept activement soutenu par la France pour aider les pays émergents.

Abordant les négociations sur la libéralisation du commerce mondial, le chef de l'Etat a rappelé à son interlocuteur qu'"aux yeux de la France, un rééquilibrage est indispensable pour que le cycle (de négociations) de Doha soit véritablement le cycle du développement et que des mesures soient décidées qui répondent aux besoins spécifiques des pays les plus pauvres". L'entretien a également porté sur le Pakistan, et Jacques Chirac, qui s'était entretenu lundi matin au téléphone avec son homologue pakistanais Pervez Musharraf, "a souhaité que la Banque et les bailleurs de fonds se mobilisent pour prévenir ce qui risquait de venir une véritable tragédie humaine à l'approche de l'hiver", selon M. Bonnafont.

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