Grève Fin des négociations à l'usine Banania
Les discussions entre salariés et dirigeants se sont achevées mardi soir à l'usine Nutrimaine-Banania de Faverolles (Somme), où le personnel était en grève par crainte d'une "délocalisation", a-t-on appris auprès d'un responsable de la production.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
"Les dirigeants de l'usine ont pu rentrer chez eux", a déclaré à l'AFP Jean-Luc Lefèvre, responsable de la production, lui-même en grève, qui a ajouté que le mouvement devait se poursuivre mercredi et que les salariés souhaitaient désormais rencontrer des dirigeants de la Caisse des dépôts, propriétaire de l'usine. Par ailleurs, la préfecture de la Somme a précisé que les dirigeants de l'usine n'ont pas été retenus contre leur gré par les salariés, comme l'avait indiqué M. Lefèvre.
Les salariés, dont l'usine fabrique la célèbre poudre chocolatée, "craignent une délocalisation de leur site de production chez leur concurrent direct", l'Allemand Krüger, qui fabrique des produits similaires pour les réseaux de distribution premier prix et les marques de distributeurs, selon M. Lefèvre. La société Krüger a de son côté démenti "catégoriquement tout projet de délocalisation" dans un communiqué.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :