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Medef Pour le patronat français, "il faut changer le logiciel" de la PAC

L'agriculture européenne ne doit pas devenir "un secteur social assisté" et "il faut changer le logiciel de la Politique agricole commune" (PAC) pour l'orienter vers le marché, a estimé jeudi 23 novembre à Bruxelles le président de la toute nouvelle Commission Europe du Medef, Jérôme Bédier.

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Pour le patronat français, qui avait rappelé mercredi l'enjeu majeur pour les entreprises françaises d'un succès du cycle de Doha de l'OMC, l'avenir de l'agriculture européenne ne peut plus passer par la défense de productions de produits de base pour lesquelles elle n'est pas compétitive. "Tout ce qui contribue au renforcement de la compétitivité du monde agricole va dans le bon sens", a-t-il dit, en citant notamment la nécessité pour l'UE d'être "très active sur les identifications d'origine".

Alors que l'Union européenne est généralement placée sur la défensive dans les négociations agricoles à l'OMC, elle est au contraire en position offensive dans le cycle de Doha sur la question des "indications géographiques", un équivalent de la protection des marques pour les productions agricoles. S'agissant de la transparence en matière de distribution des subventions de la PAC, M. Bédier estime qu'il ne faut pas agir à chaud mais "se mettre d'accord à froid sur des règles", comme cela a été le cas pour la gouvernance des entreprises françaises, notamment la rémunération de leurs dirigeants. Alors qu'un nombre croissant de pays européens rend public, avec plus ou moins de détails, des listes de bénéficiaires des subventions agricoles européennes, le gouvernement français a opposé jusqu'à présent une fin de non recevoir aux demandes d'information.

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