Brasseur Mouvement de protestation chez InBev France, où 105 postes sont supprimés
Une partie des salariés français du brasseur belge InBev, qui a annoncé la suppression de 105 postes dans le cadre d'un plan de restructuration, ont participé mardi à un mouvement de protestation pour réclamer un plan social plus avantageux, a-t-on appris de sources concordantes.
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Quelque 250 salariés, selon la CFE-CGC, ont participé mardi matin à une assemblée générale à Armentières (Nord), siège de l'entreprise en France, et ont débrayé. D'après le syndicat, deux tiers des 52 entrepôts de distribution du groupe étaient par ailleurs fermés. Selon la direction, "un tiers des dépôts ont été affectés" par le mouvement et seulement 10% des tournées aux clients (cafés...) touchées, de nombreux entrepôts ayant réorganisé leur travail pour suivre le mouvement sans perturber les livraisons de la semaine. "Nous voulions donner un coup de semonce à la direction", a déclaré à l'AFP Yves Marécaille, secrétaire CFE-CGC du comité d'entreprise, en dénonçant la proposition faite par celle-ci de départs en préretraite à partir de 57 ans.
Les syndicats espéraient réduire le nombre de licenciements par des préretraites à 56 ans voire moins. Le géant brassicole InBev a annoncé en décembre le lancement d'une restructuration en France, qui va se traduire par la "suppression nette" de 105 postes. InBev France, qui emploie 1.442 salariés permanents, occupe le troisième rang sur le marché français de la bière. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 464,7 millions d'euros en 2004.
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