Grippe aviaire Jacques Chirac demande des mesures de protection immédiates
Jacques Chirac a jugé mercredi en conseil des ministres "essentiel de renforcer immédiatement les mesures prises pour protéger nos élevages" contre le risque de grippe aviaire, a indiqué le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé.
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"Il est essentiel de renforcer immédiatement les mesures prises pour protéger nos élevages et prévenir un risque de pandémie", a déclaré le président de la République, dont les propos étaient rapportés par Jean-François Copé. Alors que des cas de grippe aviaire ont été recensés en Autriche, mardi, la France, premier exportateur de volailles de l'UE, pourrait décider mercredi de suivre l'avis de son agence de sécurité sanitaire des aliments, qui a recommandé mardi le confinement lorsqu'il est "possible". "Face au risque de grippe aviaire, nous devons être en alerte et faire évoluer en permanence nos dispositifs de précaution", a rappelé aux ministres le chef de l'Etat, qui a jugé qu'"il nous faut aussi lutter activement contre la grippe aviaire hors de nos frontières".
M. Chirac a demandé au gouvernement d'apporter le soutien financier et sanitaire de la France aux organisations internationales et aux Etats africains, "pour combattre la propagation du virus en Afrique", selon M. Copé. L'un des risques de propagation du virus en Europe provient des migrations des oiseaux depuis l'Afrique.
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