OMC La France n'est "pas sur une position défensive"
La France "n'est pas sur une position défensive" à propos du volet agricole du cycle de négociations de Doha à l'OMC, a affirmé dimanche le ministre français de l'Agriculture Dominique Bussereau.
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Le ministre a affirmé que la France n'est "pas sur une position défensive" contrairement à ce qu'a affirmé récemment le directeur général de l'OMC Pascal Lamy. Ce dernier a estimé que Paris avait une position "excessivement défensive" en freinant toute nouvelle concession unilatérale de l'Europe dans le domaine agricole. "M. Lamy ferait bien de s'occuper de l'OMC et de ne pas juger les Etats. Il est dans une position dans laquelle il doit être neutre. Il peut oublier qu'il est Français. Il ne doit pas oublier qu'il doit être neutre", a déclaré, avec vigueur, M. Bussereau sur la chaîne de télévision Public Sénat. Pour le ministre français, le cycle de Doha "n'a pas pour but que quelques multinationales au Brésil et en Argentine viennent déverser leurs excédents dans notre pays alors qu'ils ne sont pas capables de nourrir leur population dont ils laissent vivre une partie sous le seuil de pauvreté". Rappelant, une nouvelle fois, que pour la France "l'agriculture n'est pas une variable d'ajustement", M. Bussereau a affirmé que "l'Europe tient bon" dans la négociation et que "la France tiendra bon jusqu'au bout".
Les 149 pays membres de l'OMC doivent arriver au plus tard fin avril à un accord sur la question la plus délicate de la négociation, celle de la baisse des droits de douane sur les produits agricoles et sur les produits industriels.
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