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Grippe aviaire Conséquences contrastées pour les destinations touristiques

L'épidémie de grippe aviaire dans certains pays à vocation touristique entraîne des conséquences contrastées pour les voyagistes français, qui accusent une baisse vers la Turquie, mais pas vers l'Asie, selon des représentants français du secteur.

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"Nous ne constations pas de baisse sur l'Asie, mais une baisse effective sur la Turquie, qui est de 45% du trafic, entre novembre et janvier par rapport à la même période précédente", a indiqué vendredi le président de l'Association des tours-opérateurs (Ceto) René-Marc Chikli. "Cela ne préjuge pas de la saison d'été, car la saison est encore basse actuellement, mais c'est un mauvais démarrage, avec surtout des annulations de groupes", a-t-il précisé.

Le PDG du tour opérateur Asia Jean-Paul Chantraine a affirmé qu'il n'y avait "pas de conséquence sur des départs vers l'Asie". Il fait état pour sa société d'une croissance de 12% en volume sur l'Asie cet hiver par rapport à l'hiver précédent. Selon le Snav (Syndicat national des agents de voyages), "la perception de la maladie par les Français a évolué", mais la baisse sur la Turquie intervient tout de même "alors que les zones touristiques ne sont pas touchées". Le secrétaire général de l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT) Francesco Frangialli avait estimé mercredi que certaines destinations de l'Asie et la Turquie avaient enregistré "un fléchissement" des voyages touristiques à cause de la grippe aviaire.

L'OMT tiendra prochainement une réunion d'information sur la grippe aviaire dans le cadre de l'ITB, le grand salon annuel du tourisme de Berlin. Par ailleurs un groupe de pays concernés par la maladie et présidé par la France se réunira à Paris le 16 mars pour adopter un plan d'action rapide.

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