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Pêche illégale Les recommandations du groupe international de travail

Le groupe international de travail sur la pêche illégale a exposé vendredi à Paris une série de mesures pour renforcer notamment le contrôle et la surveillance de ces activités, qui pénalisent gravement l'économie mondiale et l'environnement, ont souligné ses membres.

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Ce groupe interministériel réunit les ministres de la pêche d'Australie, du Royaume-uni, du Canada, du Chili, de Namibie et de Nouvelle-Zélande, ainsi que trois organisations environnementales internationales, le WWF, l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN) et le Earth Institute. Dans son rapport final, il préconise d'améliorer la surveillance des chalutiers de haute mer, de renforcer le contrôle des Etats qui leur accordent leur pavillon et un port d'attache, et de promouvoir des accords internationaux de pêche.

La pêche dite "illégale, non déclarée et non réglementée" (INN), pratiquée surtout en haute mer (75% des océans échappent à tout cadre légal, national ou régional), représente quelque 9 milliards de dollars chaque année et est considérée comme l'un des principaux obstacles à la pérennité de la pêche dans le monde. "Si la communauté internationale ne prend pas de mesures contre la pêche INN, les stocks de poissons, l'environnement et l'économie de la planète continueront d'en souffrir gravement", a prévenu Ben Bradshaw, ministre britannique de la Pêche qui préside le groupe créé à l'issue du Sommet sur le développement durable à Johannesburg en 2002.

Le groupe recommande l'établissement d'un site internet où les gouvernements pourront échanger les informations sur les bâtiments suspects et apporter une assistance technique aux pays les plus pauvres victimes de la pêche illégale.

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