Publicités alimentaires Compromis entre le Parlement européen et les 25
Le Parlement européen et les Etats membres ont trouvé un compromis sur une nouvelle réglementation des publicités sur les produits alimentaires, un projet qui a suscité une forte controverse entre industriels et associations de consommateurs, a-t-on appris jeudi auprès du PE.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
A l'origine, en 2003, la Commission européenne ne voulait autoriser les "allégations nutritionnelles" (comme "riches en fibres" ou "light") qu'à condition que ces produits respectent un certain "profil nutritionnel", sur les contenus en matières grasses, sucre et sel. Cette disposition, qui vise à éviter par exemple que des sucettes se vantent de ne contenir "que 0,5% de matières grasses" alors qu'elles sont composées essentiellement de sucre, était très critiquée par une partie de l'industrie agro-alimentaire, notamment allemande, qui avait trouvé un écho auprès des eurodéputés.
Selon le compromis qui devrait être entériné mardi en séance plénière à Strasbourg au Parlement européen, ces allégations pourront être utilisées si deux au moins des trois éléments nutritifs (soit le sel, le sucre ou les matières grasses) respectent les quantités définies dans le profil nutritionnel. Autrement dit, elles seront utilisables même si l'un des trois éléments va au-delà des quantités définies. Ceci à condition que, sur "la même face" de l'emballage du produit, "à proximité de l'allégation et de la même taille" figure l'indication "riche en...." sucre, sel ou matière grasse. Ce compromis avait été critiqué par avance par le Bureau européen des consommateurs (BEUC) qui "estimait que cela allait créer la confusion chez les consommateurs avec des messages contradictoires".
Pour accéder à l'ensembles nos offres :