Lutte contre le mildiou Benoît Collard, utilisateur de Mildi-Lis: « J’économise des traitements mais j’ai une garantie en cas de forte pression »

« Au départ, je réalisais des traitements systématiques tous les 5 à 7 jours ou tous les 20mm mais de temps en temps, il y avait des accidents. » explique Benoît Collard, agriculteur dans la Marne. Dans le cadre d’un Cte, il investit donc dans Mildi-Lis. L’installation lui coûte 3.800€ à l’époque. L’outil se caractérise par une station météo au champ relié à un récepteur qui récupère les données. C’est ainsi qu’est calculé le risque mildiou journalier. Des données autres du ressort de l’agriculteur permettent d’affiner le résultat. Les alertes peuvent être envoyées sur le téléphone mobile par sms.

L'agriculteur doit rester maître de la décision

« Attention, l’outil ne doit pas remplacer la décision de l’agriculteur » met en garde Benoît Collard. L’agriculteur est très objectif et dressent les limites et les intérêts du système. « Un producteur seul dans une situation à risque a intérêt à pouvoir avoir accès à plusieurs stations météo pour repérer un problème technique comme des capteurs défaillants. Faire partie d’un réseau permet de bénéficier de l’appui d’un technicien qui a une vue d’ensemble pour détecter un problème. » Pour Benoît Collard, l’intérêt principal de Mildi-Lis est de permettre la maîtrise de la maladie : « Sur mes parcelles au 14 juin, je n’avais effectué qu’un seul traitement pour une levée le 15 mai. J’économise des produits mais j’ai une garantie en cas de forte pression. Avec le modèle, le délai entre 2 interventions va de 4 à 24 jours. Il y a donc un écart par rapport au traitement systématique. »