Login

Purin d'ortie Particuliers pas autorisés à commercialiser sans autorisation

Les particuliers, agriculteurs et jardiniers ne sont pas autorisés à commercialiser ou à donner les produits naturels traditionnels, comme le purin d'ortie, sans avoir obtenu une autorisation préalable de mise sur le marché, ont rappelé mercredi les ministères de l'Economie et de l'Agriculture.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Cette procédure garantit que les produits phytopharmaceutiques mis sur le marché sont sans danger pour l'utilisateur, le consommateur et l'environnement, et efficaces dans la lutte contre les maladies contagieuses des plantes", soulignent les deux ministères dans un communiqué commun. "Certains produits naturels (ciguë, belladone, nicotine) sont en effet dangereux pour l'utilisateur et/ou le consommateur", ajoute le communiqué. Mais, "les préparations effectuées par un particulier pour une utilisation personnelle, telles que le purin d'ortie, ne rentrent pas dans le cadre d'une mise sur le marché.

En conséquence, la promotion auprès des particuliers de procédés naturels ou le fait de donner la recette de telles préparations ne sont pas interdites", soulignent les deux ministères. "Les produits naturels traditionnels, élaborés à la ferme ou au jardin, peuvent donc continuer à l'être sans obligation d'autorisation préalable", ajoute le communiqué.

Les ministères de l'Economie et de l'Agriculture se disent conscients "de la nécessité de trouver des solutions permettant d'homologuer les produits traditionnels de protection des plantes" et rappellent qu'ils ont "initié il y a environ 18 mois en liaison avec la Commission européenne un groupe de travail au niveau communautaire pour traiter cette question".

Il y a deux semaines, un horticulteur de l'Ain, qui dispensait des formations sur les désherbants et engrais naturels, a subi une inspection de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) et de la Direction régionale de l'Agriculture et de la Forêt (Draf). L'inspection visait à déterminer la nature exacte des activités de l'entrepreneur, selon le ministère de l'Agriculture.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement