Procès du Round Up Monsanto fait appel de sa condamnation (partie civile)
Le géant américain de l'agrochimie Monsanto,condamné à payer une amende de 15.000 euros par le tribunal correctionnel de Lyon pour publicité mensongère pour son désherbant Round Up, a fait appel, a-t-on appris mardi auprès de l'une des deux associations parties civiles.
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Eau et Rivières de Bretagne indique, dans un communiqué transmis mardi à l'AFP, que Monsanto a fait appel du jugement du 26 janvier dernier, et qu'elle avait "immédiatement fait un appel incident". La société distributrice du désherbant en France, Scotts, basée à Ecully (Rhône), qui a aussi été condamnée à une amende de 15.000 euros, a également fait appel, selon le communiqué d'Eau et Rivières de Bretagne. Monsanto Agriculture France, dont le siège est à Bron (Rhône), a été condamné par le tribunal pour avoir présenté le Round Up, premier désherbant vendu au monde, comme "biodégradable" et laissant "le sol propre" après usage. Le procès avait été reporté deux fois. Le tribunal avait été saisi en 2001 à la suite d'un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et d'une plainte d'Eau et Rivières de Bretagne, ainsi que de l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV).
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