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Justice Cinq prévenus, dont José Bové, jugés pour une action anti-OGM dans l'Aude
Le procès de cinq prévenus, dont José Bové, poursuivis pour entrave à la liberté de travail et dégradations après une opération anti-OGM en 2006 chez le semencier Monsanto à Trèbes (Aude), a débuté mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Carcassonne.
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Dès le début de l'audience, l'avocat des anti-OGM, Me François Roux, a déposé une demande de nullité concernant un procès verbal établi le jour des faits et le tribunal s'est retiré pour délibérer. Dans une ambiance bon enfant, plusieurs dizaines de militants avec des panneaux "OGM j'en veux" ou des drapeaux de la Confédération paysanne, dont certains étaient déguisés, avaient accompagné le candidat altermondialiste à l'élection présidentielle jusqu'au palais de justice, placé sous forte protection policière. "Je ne plaide absolument pas coupable, parce que je suis devant le tribunal pour entrave à la liberté du travail", a affirmé M. Bové devant une grande banderole "Non aux OGM". "Ce que nous avons fait à Trèbes, c'est une inspection citoyenne parce que Monsanto cache ses semences dans son entrepôt. Aujourd'hui, au tribunal, on va apporter la preuve qu'il y avait des OGM des semences transgéniques à Trèbes", a-t-il déclaré avant d'entrer dans la salle d'audience, accompagné par les autres prévenus Olivier Keller, Arnaud Apoteker, Jean-Baptiste Libouban et Michel David. Le 13 avril 2006, une centaine de personnes de la Confédération paysanne, des Faucheurs volontaires et de Greenpeace avait pris d'assaut un site de Monsanto proche de Carcassonne, soit en forçant les grillages ou en les escaladant pour entrer dans les hangars et y rechercher des semences transgéniques.
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