Vendée Appel aux débrayages mercredi dans les six sites Fleury-Michon
Les syndicats CGT et FO du groupe agroalimentaire vendéen Fleury-Michon appellent à des débrayages d'une heure mercredi les 2.500 ouvriers et techniciens des sites vendéens pour réclamer de nouvelles négociations sur les salaires, a-t-on appris mardi auprès de la CGT.
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Les négociations annuelles obligatoires (NAO) signées il y a deux semaines notamment par le syndicat majoritaire, la CFDT, avec la direction, prévoyaient 1,9% d'augmentation plus 50 euros par ouvrier et technicien (soit 2,15% en moyenne). Mais "une erreur administrative" qui a fait parvenir sur le compte d'un ouvrier une prime à l'objectif de 550 euros destinée à son supérieur a choqué les ouvriers et techniciens. "Ces gens-là ont bénéficié de la NAO, ils ont eu 1,9% comme tout le monde, plus les 50 euros et ont droit en plus à une prime à l'objectif", a critiqué Jean-François Chaigneau (CGT). "Les salariés n'ont pas apprécié du tout", a relevé le syndicaliste.
La CFDT (46%) a accepté la proposition de la direction mardi matin d'une prime de 150 euros brut pour l'ensemble des ouvriers et techniciens mais pas la CGT (33%) et FO (16%) qui réclament une augmentation moyenne de 2,8% sur 2007 pour les 2.500 ouvriers et techniciens (sur 3.100 salariés) des six sites vendéens Fleury-Michon.
Les deux syndicats ont appelé les salariés à observer des débrayages d'une heure mercredi à partir de minuit en attendant une nouvelle rencontre avec la direction sur le site de Pouzauges à 16H30. Pour 2006, le chiffre d'affaires du groupe Fleury-Michon s'est établi à 452,6 millions d'euros, en augmentation de 6,7%.
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