Hausse des prix alimentaires Une réunion prévue pour fin juillet (FNSEA)

"Il y a obligation de répercuter des hausses à la distribution sinon il y a des filières agricoles qui vont exploser", a prévenu le président du plus important syndicat agricole. Cette réunion entre les branches de la production agricole, de l'industrie alimentaire et de la grande distribution, dont la date devrait être fixée dans les prochains jours, réunira, selon M. Lemétyer, outre la FNSEA, l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), les Jeunes Agriculteurs (JA) et Coop de France (coopératives agricoles).

Les Français vont devoir payer plus cher leurs produits alimentaires au cours des prochaines années, en raison des mauvaises récoltes mondiales, de la poussée démographique, du développement des biocarburants et de la hausse des prix de l'énergie, estiment les professionnels du secteur. La demande grandissante en produits agricoles (blé, maïs, betterave à sucre, canne à sucre, oléoprotéagineux), à la fois pour nourrir les populations dans le monde et satisfaire les besoins en biocarburants en France devrait se traduire, d'ici 2015, par une inflation supplémentaire de 3% à 5%, en plus des hausses conjoncturelles et structurelles, estime Alexandre Gohin, chargé de recherches à Institut national de la recherche agricole.