Toulouse L'Inra augmente ses capacités dans la recherche génomique

L'Institut national de recherche agronomique (INRA) possède avec ce Centre national de ressources génomiques végétales (CNRGV), situé à Auzeville-Tolosane, dans la banlieue sud de Toulouse, une structure unique en France, qui a plus que doublé sa collection. Celle-ci est passée de deux millions à plus de cinq millions d'échantillons représentés par des banques génomiques de la vigne, du tournesol, du blé, du piment, de la tomate ou encore du radis.

"C'est un centre qui a une vocation de conservation de matériel biologique unique au monde, mais qui est aussi un prestataire de service pour la communauté scientifique internationale", a indiqué Hélène Bergès, la responsable de ce centre créé en 2004. "Conserver des fragments de génomes, de plantes modèles ou de plantes cultivées dans le cas du CNRGV, représente aujourd'hui un enjeu scientifique majeur, a déclaré Marion Guillou, PDG de l'INRA. C'est en effet constituer et mettre à disposition des outils performants. Ils permettent d'identifier des gènes à propriétés recherchées, ceux-là même qui rendront possibles les innovations agronomiques".

Sur l'aile est de ce nouveau bâtiment de 830m2 a été installée la plateforme génomique de la génopole de Toulouse. "L'activité a doublé avec les nouveaux locaux", a constaté le responsable scientifique de la plate-forme, Denis Milan, précisant que seize laboratoires viennent y travailler chaque mois.

L'unique centre de ressources génomiques végétales de France est situé en Midi-Pyrénées, où l'INRA, présente dans la région depuis 1970, compte au total un millier de chercheurs répartis dans 28 unités différentes.