Désherbage Raisonner la lutte chimique à la rotation
Les solutions de désherbage se font de plus en plus rares et les phénomènes de résistance augmentent. Dans ce contexte, la gestion du désherbage et notamment dans les rotations courtes devient de plus en plus compliquée et devra se raisonner à la rotation. Eléments de réflexion avec Arvalis et le Cetiom.
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Alterner les matières actives (© B.N., Terre-net) |
Se servir du colza
Les raisonnements autour du désherbage vont devoir évoluer avec pour objectif de préserver l’efficacité des solutions existantes et de limiter la production de graines dans les colzas et céréales pour ne pas augmenter le stock de semences. Pour cela il faut se servir du colza pour réduire les problèmes de désherbage des céréales et inversement. En effet, il est plus facile d’éliminer les graminées dans le colza. A contrario, il faut profiter des céréales pour lutter contre les géraniums, les crucifères et le gaillet pour faciliter le désherbage du colza.
Pour gérer au mieux l’appariation de résistances, il est important d’alterner les matières actives et les modes d’action. Arvalis et le Cetiom recommandent d’établir des programmes à la rotation qui combinent les différentes possibilités.
Un capital propreté
« En renforçant la lutte contre les graminées et en privilégiant les modes d’action racinaires, le coût du désherbage peut s’en trouver accru. Cependant, il ne doit pas être raisonné à la culture, mais sur l’ensemble des la rotation : le bénéfice d’une lutte efficace sur le colza se répercutera en effet sur les cultures suivantes » concluent Arvalis et le Cetiom en faisant appel à la notion de "capital propreté" de la parcelle.
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