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Fertilisation Pierre Castillon, Arvalis : « La dose de P et K est indépendante du niveau de rendement espéré »

Lorsque la disponibilité en phosphore (P) et en potassium (K) du sol est insuffisante, un apport est parfois nécessaire. Des chercheurs se sont intérrogés sur le fondement du calcul de la dose de P et K en fonction du rendement attendu. Eléments de réponse avec Pierre Castillon d’Arvalis.

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Privilégier les phases précoces du développement
(© B.N., Terre-net)
« L’effet de la carence en P et K se détermine très tôt » avance Pierre Castillon d’Arvalis. Une faible disponibilité en P et K à l’implantation joue sur la croissance foliaire, essentiellement pendant les phases précoces de développement. Même si l’absorption de P et K est faible pendant cette période, la bonne nutrition des plantes est très importante car la croissance foliaire conditionne la photosynthèse totale du couvert dont dépendent la croissance des racines et la capacité à prospecter les réserves du sol.

Sur blé et sur maïs, Pierre Castillon constate que « l’effet du phosphore et du potassium est maximum jusqu’à 3 feuilles quand il y a un risque de carence important. Au-delà, l’engrais perd de son efficacité. » Ainsi, l’effet du P et du K sur la production finale est déterminé par l’état de nutrition des jeunes plantes en ces 2 éléments. Et donc, « la dose de P et K est indépendante du niveau de rendement espéré » conclut Pierre Castillon. La dose de P et k doit être modulée en fonction de la disponibilité des éléments dans le sol pendant les phases précoces de développement de la plante et en fonction de l’exigence de l’espère ou de la variété cultivée.

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