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OGM Décision après un avis attendu la semaine prochaine (Nathalie Kosciusko-Morizet)

La France décidera d'activer ou non à Bruxelles la clause de sauvegarde qui permettrait de suspendre les cultures de maïs OGM Mon 810 sur la base d'un nouvel avis scientifique attendu la semaine prochaine, a déclaré à l'AFP Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état à l'Ecologie, jeudi après avoir reçu José Bové.

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"J'ai reçu José Bové et une dizaine de personnes (jeudi au ministère), puis ensuite seul, en tête à tête, pour lui redire que les engagements du Grenelle (de l'environnement) sont et seront tenus", a-t-elle assuré. Le comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM qui doit être créée par la loi, "doit nous rendre très vite son avis sur le Mon 810, probablement le 9 ou le 10 janvier et cet avis doit permettre d'éclairer les conditions de mise en oeuvre de la clause de sauvegarde", a-t-elle indiqué.

"C'est sur la base de cet avis qu'on prendra la décision d'activer ou non la clause de sauvegarde. On a dit très clairement que si l'avis est, soit très défavorable au maïs de Monsanto, soit réservé, on appliquerait la clause de sauvegarde en application du principe de précaution", a-t-elle affirmé. Ce comité a été mis en place à la mi-décembre et "ils nous rendent leurs travaux la semaine prochaine: on pouvait difficilement faire plus rapide", a-t-elle observé.

La clause de sauvegarde permet à un pays européen d'interdire un organisme génétiquement modifié autorisé au plan communautaire à condition toutefois de justifier cette mesure avec un dossier scientifique étayé. Le leader altermondialiste français José Bové et une quinzaine de militants ont entamé à Paris une grève de la faim pour que la France active cette clause de sauvegarde sur le Mon 810.

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