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Biotechnologies végétales La France, village gaulois

Pour Pioneer, les biotechnologies végétales sont garantes d'un mode de vie durable, réduisant l'impact environnemental sur la planète. La science serait-elle simplement mal comprise ?

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100 millions d'hectares sont aujourd'hui cultivés dans le monde avec des semences génétiquement modifiées.
(© BN, Terre-net)
« Selon les Nations Unies, nous allons devoir doubler la productivité agricole sur une superficie arable qui va en se réduisant sur la planète. Comment produire plus en utilisant moins de terres, moins d'eau, moins de fertilisants et de pesticides ? La seule réponse consiste à augmenter la productivité de chaque hectare. Les biotechnologies seules ne peuvent résoudre cette question, mais elles portent de grandes promesses », résume Ian Hudson, président de DuPont Europe, Moyen Orient et Afrique, en introduction d'un colloque organisé le 6 février dernier à Toulouse par Pioneer sur le partage d'expériences en cultures de plantes Ogm au niveau mondial. 350 experts internationaux, agriculteurs, scientifiques, représentants des filières avaient répondu présents. 100 millions d'hectares sont aujourd'hui cultivés avec des semences génétiquement modifiées, soit une multiplication par 60 des surfaces depuis 1996. En 2006, 10 millions d'agriculteurs dans le monde ont utilisé ces biotechnologies végétales. En France, 1 % de la surface de maïs a été cultivé avec le seul Ogm autorisé à la culture.

« Nous sommes surpris par la récente décision du gouvernement français de refuser l'accès à cette technologie, décision qui risque de freiner l'innovation et ne semble pas fondée sur des faits scientifiques », a ajouté Ian Hudson. « Nous nous efforçons d'être une société de science dynamique. Les biotechnologies sont des outils porteurs d'un grand potentiel pour améliorer notre vie et notre planète en instaurant un mode de vie durable tout en réduisant notre impact. Jamais dans l'histoire les avancées scientifiques ne sont allées sans controverse. Nous n'avons pas toutes les réponses. Nous travaillons avec les universités, avec les chercheurs d'organismes gouvernementaux et avec d'autres entreprises afin d'accroître en permanence notre compréhension de cette science et de son potentiel. »

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