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Rouille jaune Une maladie à surveiller de près

Les conseillers de la chambre d’agriculture de l’Oise ont remarqué l’apparition de symptômes de rouille jaune. S’il s’agit seulement d’un appel à la vigilance pour l’instant, ils en profitent pour rappeler quelques conseils pour intervenir efficacement contre cette maladie.

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La rouille jaune réapparait (© B.N., Terre-net)
« Des symptômes de rouille jaune continuent d’apparaître notamment sur les variétés sensibles aux races portant la virulence 32, en clair cela veut dire Toisondor, Robigus - régulièrement attaqués en 2007 - et aussi Hysun, Koreli, Alixan » alertent François Dumoulin et Jean-Pierre Josselin, conseillers grandes cultures à la chambre d’agriculture de l’Oise dans leur dernier bulletin "En arpentant champs et prairies". Ils insistent sur le fait que les symptômes se rencontrent surtout sur semis précoces et surfertilisés au tallage.

Eviter la contamination

« Avant le stade 1 nœud - F3 pointante - et tant qu’il n’y a pas de foyer, c’est à dire plusieurs pieds contigus portant des symptômes, il est préférable d’attendre » remarquent les conseillers. En effet, la maladie peut être bloquée par les rayons solaires en cas de beau temps. De plus, en intervenant trop tôt, on protège les étages foliaires secondaires et non les feuilles les plus importantes car les spores de rouille jaune contaminent tous les étages non protégés. « Cela dit, dès que des foyers apparaissent il est nécessaire d’intervenir pour éviter la contamination de l’ensemble de la parcelle » ajoutent François Dumoulin et Jean-Pierre Josselin. Ils recommandent l’utilisation d’une triazole performante à 2/3 de dose : « L’ajout de strobilurine augmente la persistance et peut apporter une certaine protection sur la prochaine [feuille] à sortir par contre c’est la triazole qui apporte l’effet choc ».

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