Biocarburants Dominique Bussereau favorable à la poursuite de leur développement
Le secrétaire d'Etat chargé des Transports Dominique Bussereau a estimé mercredi qu'il ne fallait "pas interrompre le mouvement qui est en cours sur les biocarburants", mettant en avant l'importance des recherches engagées sur les biocarburants de deuxième génération.
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M. Busserau a jugé qu'il fallait "continuer" l'action pour les biocarburants, mais "sans engager d'usine nouvelle" en France, a-t-il dit sur RMC et BFM TV. Il a rappelé qu'"une vingtaine" d'usines de production de biocarburants sont déjà prévues en France. L'incorporation de biocarburants dans les carburants traditionnels augmente "d'un pour cent" chaque année et le taux visé par l'Union européenne est de 10%, a-t-il précisé.
Le secrétaire d'Etat a souligné la "recherche très forte sur les biocarburants de la deuxième génération". "C'est là où nous pensons que nous allons trouver réellement le bon équilibre entre la faim et les besoins alimentaires et les besoins en carburants, et également le bon équilibre de ces carburants", a-t-il dit. D'autre part, face à l'impact de la hausse du prix du pétrole sur le transport routier, M. Bussereau a répété qu'il souhaitait mettre en place "des mesures qui permettent de (la) répercuter", comme "l'obligation de répercuter en bas de facture" l'augmentation du carburant vers le client.
Interrogé sur la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), il a indiqué que l'Etat n'avait "pas les moyens de (la) baisser dans la période actuelle" et a souligné que le produit de cette taxe est "utilisé dans le cadre du budget global de l'Etat et réinvesti". "C'est aussi un moyen de maintien des équilibres" entre les différents modes de transport, a-t-il ajouté, en rappelant l'objectif de "rééquilibrer le trafic au profit du transport ferroviaire et fluvial".
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