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Biocarburants L'Union Européenne et l'UNEP prônent un développement plus sélectif

Le développement des biocarburants doit être plus sélectif, pour parer aux crises alimentaires, mais reste une option face au changement climatique, ont jugé mardi à Athènes des responsables de l'UE et du programme des Nations-Unies pour l'environnement (UNEP).

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Se prévalant de ce que "l'Union Européenne a été la première région du monde à prendre conscience des retombées négatives des biocarburants", dont leur "contribution à la hausse des prix alimentaires", le commissaire européen à l'environnement Stavros Dimas a mis en avant la nécessité de conditionner leur développement à leurs effets sociaux et environnementaux.

S'exprimant à l'occasion d'une conférence dans la capitale grecque sur la sécurité énergétique et le changement climatique, il a rappelé que l'UE oeuvrait désormais, via un groupe de travail ad hoc, à l'élaboration de "critères durables" pour mieux encadrer leur développement. A titre d'exemple, il a relevé la faible rentabilité énergétique du maïs, soulignant que sur ce produit "vaches et voitures" étaient "en concurrence".

Le représentant pour l'Europe de l'UNEP, Christophe Bouvier, a pour sa part estimé que "l'industrie des biocarburants n'est pas morte" et qu'elle est "une partie de la solution" au réchauffement climatique. "Il y a évidemment une inquiétude, que certains des investissements dans certaines productions n'aillent pas dans la bonne direction. Il faut veiller à la production correcte de biocarburants corrects", a-t-il ajouté, citant en exemple la culture de la canne à sucre au Brésil.

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