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OMC Pas de renégociation de l'accord sur la banane signé avec l'UE (Latam)
Les pays latino-américains n'entendent pas renégocier l'accord sur la banane conclu avec l'Union européenne même si certains pays ACP y sont hostiles, a indiqué lundi le ministre costaricien du commerce extérieur Marco Vinicio Ruiz.
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Il a ajouté que la remise en cause de l'accord conclu durant le week-end entre l'Union européenne et les pays exportateurs de banane d'Amérique latine était due surtout à la position du Cameroun. "L'accord a été négocié" et ne sera pas rouvert, a affirmé à la presse M. Ruiz, ajoutant que les revendications des pays ACP "sont une affaire qui doit être résolue par l'Union européenne". "A ce que j'ai compris, ce n'est pas un problème général aux ACP, c'est celui d'un seul pays qui s'appelle le Cameroun et qui fait pression", a-t-il ajouté.
L'Union européenne et l'Amérique latine se sont mis d'accord sur la fin de la "guerre de la banane" qui les oppose depuis 25 ans. Cet accord prévoit de ramener progressivement en 2016 le droit de douane européen sur la banane à 114 euros par tonne contre 176 actuellement.
Les ACP, dont les bananes entrent dans l'UE sans droit de douane, jugent ce calendrier inacceptable, estimant qu'il ne leur permet pas d'adapter leur production face à la concurrence des Latino-Américains. Ils ont présenté une contre-proposition qui porterait à 109 euros mais en 2017 le droit de douane européen, avec une montée en charge plus lente. Ils ont menacé de bloquer l'ensemble des négociations qui se tiennent depuis une semaine à Genève sur la libéralisation du commerce mondial s'ils n'obtiennent pas satisfaction.
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L'Union européenne et l'Amérique latine se sont mis d'accord sur la fin de la "guerre de la banane" qui les oppose depuis 25 ans. Cet accord prévoit de ramener progressivement en 2016 le droit de douane européen sur la banane à 114 euros par tonne contre 176 actuellement.
Les ACP, dont les bananes entrent dans l'UE sans droit de douane, jugent ce calendrier inacceptable, estimant qu'il ne leur permet pas d'adapter leur production face à la concurrence des Latino-Américains. Ils ont présenté une contre-proposition qui porterait à 109 euros mais en 2017 le droit de douane européen, avec une montée en charge plus lente. Ils ont menacé de bloquer l'ensemble des négociations qui se tiennent depuis une semaine à Genève sur la libéralisation du commerce mondial s'ils n'obtiennent pas satisfaction.
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