Marchés La volatilité des cours du maïs justifie le recours à des outils de régulations des marchés
La profession agricole défend l’économie de marché à condition que l’agriculteur puisse dégager un revenu.
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Selon les professionnels de la filière maïs réunis à Pau mercredi 17 septembre, la volatilité des marchés justifie le recours à de nouveaux outils de régulation afin de stabiliser et de garantir un revenu aux maïsculteurs.
« La profession est pour le marché mais il doit permettre à l’agriculteur de dégager un revenu », a déclaré Christophe Terrain, président de la Cepm. Il appuie son analyse sur l’exemple américain. «Aux Etats Unis, le Farm Bill garantit des revenus aux farmers sans créer de disfonctionnement économique », ajoute le président.
« Le pays le plus puissant conduit une politique qui protège ses agriculteurs et qui garantit sa sécurité alimentaire alors que l’Union européenne se défait de tous ses outils de régulation. Résultat, les producteurs européens et français sont livrés à eux mêmes!», déplore encore Christophe Terrain de la Cepm. Les outils de stabilisation des revenus et du Chiffre d’affaires sont, selon lui, d’autant plus nécessaires que les charges augmentent fortement.
La volatilité des cours ne met pas non plus à l’aise les industriels de l’alimentation animale car elle rend les arbitrages plus difficiles dans leurs choix de production.
En attendant, les conditions sont réunies pour permettre entre autre à l’euronext (1), outil de marché à terme, de prendre son essor mais il ne peut tout au plus représenter plus de 10 % des transactions de maïs.
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