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Unip De meilleures perspectives pour les protéagineux

Boudés pendant plusieurs années en raison de la faiblesse des cours et des rendements obtenus, les bons résultats de 2008 devraient remotiver les agriculteurs à planter davantage de protéagineux.

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Est-ce que les bons résultats de 2008 vont jouer
en faveur des protéagineux ? (© B.N., Terre-net)
« Pour les producteurs ayant choisi d’intégrer des cultures de pois et de féveroles dans leur assolement pour la récolte de 2008, l’accroissement du différentiel de prix avec les céréales a constitué un facteur d’amélioration de la rentabilité qui s’est ajouté à l’économie en engrais azotés permise par la présence des protéagineux dans la rotation », s’est réjouie l’Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines (Unip) réunie mercredi 1er octobre à Paris.

Hier, le Conseil d’administration de l’Unip a procédé à un examen général de la situation du secteur, au vu des résultats de la dernière récolte et dans la perspective des prochaines échéances nationales et communautaires.

L’ensemble des acteurs réunis au sein de l’interprofession considère que « la baisse des surfaces qui s’est accentuée au cours trois dernières années est une aberration, sur le plan agronomique comme sur le plan économique. Après le point bas atteint en 2008, il importe donc d’encourager et d’accompagner le retournement de tendance qui devrait logiquement intervenir en 2009 ». Autrement dit la profession espère une augmentation des surfaces de pois et de féveroles dès le printemps prochain.

Pour un véritable retour de la confiance

« Il importe aussi que les négociations en cours sur le « bilan de santé » de la PAC créent les conditions d’un véritable retour de la confiance », ajoute l’Unip.

« En fait, tout doit être désormais mis en oeuvre pour que l’ensemble des signaux techniques, économiques et politiques convergent sur le terrain pour assurer la relance de l’offre en protéagineux. L’engagement du ministre de l’Agriculture de reconduire pour les cinq années à venir un plan d’aide à la recherche en faveur des protéagineux constitue à cet égard un signe particulièrement encourageant pour l’avenir », espère l’interprofession.

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