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Coordination rurale - Organisation des producteurs de grains (Opg) Prix des céréales, « il n’y a pas que la Bourse qui baisse ! »

La CR et l’Opg lancent un cri d’alarme : « En un an, le prix des céréales en France a été pratiquement divisé par deux ».

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« En un an, le prix des céréales en France a été
pratiquement divisé par deux »(© B.N., Terre-net)
« Aujourd’hui, 2 octobre 2008, il n’y a pas que la Bourse qui baisse ! Le blé cote 159,50€/t rendu Rouen et pire, le maïs vaut 134,50€/t rendu Bordeaux. En un an, le prix des céréales en France a été pratiquement divisé par deux », s’exclame l’Organisation des producteurs de grains (Opg) liée à la CR.

« Ce niveau de prix correspond, en monnaie courante, aux cours que nous connaissions il y a une trentaine d’années. Par contre les prix des intrants flambent, poussant les coûts de production des céréales à près de 200€/t », ajoute le syndicat ».

« Les producteurs de grains, qui espéraient que le retour à des prix rémunérateurs stables était acquis pour plusieurs années, vont se retrouver en déficit et avec de gros problèmes de trésorerie pour financer les investissements engagés depuis un an ».

Faire fausse route

« Ce retournement de situation brutal met en évidence que le projet de la Commission de l’UE qui consiste à reprendre une partie des aides aux grandes cultures pour les donner à d'autres productions est absurde. Le ministre de l’Agriculture et certaines organisations agricoles françaises qui ont soutenu cette idée font également fausse route ».

Pour l’Organisation des Producteurs de Grains, il est urgent de mettre en place des mesures de stabilisation des marchés de grains dans l’intérêt des consommateurs et des agriculteurs. Il faut rétablir la préférence communautaire et relever le niveau du prix d’intervention qui, à 101€/t, ne correspond plus à rien. La sortie de l’agriculture de l’Omc est aussi un préalable pour garantir la sécurité alimentaire de l’UE.

"L’ère d’instabilité dans laquelle nous sommes entrés va mettre à rude épreuve les paysans. En revanche, les catégories sociales à faible pouvoir d’achat risquent de ne pas profiter de la chute des cours qui, une nouvelle fois, ne sera certainement pas répercutée sur les prix des denrées alimentaires".

 

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