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Blé Envisager un désherbage d’automne au-delà de 40 adventices/m²

A partir d’une certaine pression d’adventices, il est préférable d’intervenir à l’automne pour limiter le risque de concurrence vis-à-vis du blé. Précisions avec Jean-Pierre Josselin et François Dumoulin, conseillers cultures de la Chambre d’agriculture de l’Oise.

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"A l’automne, intervenir au stade 3 feuille du blé si vous
utilisez une solution à base d’urée + antidicot foliaire. En solo,
l’isoproturon est toutefois sélectif et utilisable à partir de
2 feuilles et le clortoluron dès 1 feuille dans toutes
les parcelles refermées où les graines se trouvent bien placées
entre 1 et 2 cm" précisent les conseillers (© Terre-net Média)

« Si les blés ne se développent finalement pas très vite, les graminées à levées automnales sont par contre déjà bien présentes, le vulpin notamment. Au delà de 40 graminées par mètre carré (ordre de grandeur), il ne faut pas laisser traîner jusqu’au printemps afin de limiter le risque de concurrence vis à vis du blé » expliquent Jean-Pierre Josselin et François Dumoulin, conseillers cultures de la chambre d’agriculture de l’Oise dans leur dernier bulletin « En Arpentant ».

Ils recommandent de réaliser une première intervention pour lever la concurrence sans forcément viser 100% d’efficacité. « En effet viser 100% est difficile, coûteux, pas toujours sélectif, et de toute façon sur des parcelles aussi sales il y aura vraisemblablement des relevées d’agrostis en hiver, de raygrass, brome et/ou folle avoine qui nécessiteront un relais » précisent les conseillers.

Une base urées substituées

Ils préconisent un programme, le plus souvent en 2 passages, en associant et alternant les modes d’action. « A l’automne, la solution la plus courante est une base urées substituées éventuellement associées avec du First, Celtic, Prowl, etc…qui apportent une efficacité complémentaire avec d’autres modes d’action » précisent Jean-Pierre Josselin et François Dumoulin. Ils prévoient un relais à base de sulfonylurées en février-mars et un éventuel complément anti-dicot, envisagé au cas par cas.

« En faible infestation, il est bien entendu tout à fait conseillé d’attendre la sortie hiver pour intervenir. Dans ce cas, il n’y a pas de contre indication à utiliser une sulfonylurée en un passage voir une urée si la flore n’est constituée par exemple que de quelques pâturins ou agrostis jeunes » ajoutent les conseillers. 

Retrouvez le bulletin "En arpentant" complet sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise, lien direct en cliquant ICI.

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