Lu dans New York Times La pomme de terre, nouvel outil de régulation du marché mondial de céréales
Pour la Fao, 2008 est l’année internationale de la pomme de terre. Le développement de sa culture à travers le Monde accroîtrait l’autonomie alimentaire des pays en développement. En concurrençant les céréales, la production de pommes de terre contribuerait à réguler les marchés des céréales qui sont souvent l’objet de manoeuvres spéculatives.
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La pomme de terre à la conquête des cinq continents (© Terre-net Média) |
Le développement de la culture de pommes de terre apporterait ainsi, dans les prochaines années, plus de sécurité alimentaire dans les pays en développement en réduisant les risques de famine et de malnutrition les années déficitaires en céréales en particuliers.
En fait, la pomme de terre présente de nombreux avantages agronomiques et constitue en cela une bonne alternative aux céréales. Sa culture requiert, pour une production vivrière, peu d’eau, d’intrants et d’énergie et son cycle végétatif est court. Cette plante est donc plus facile à cultiver que les céréales dont le développement de la production reposait entre autre après « la révolution verte » sur une consommation importante d’engrais et de produits phytosanitaires et parfois, une irrigation intense. C’est pour toutes ces raisons que la culture de pommes de terre se développe d’année en année en Chine, en Indes, en Amérique centrale et plus récemment en Afrique.
Culture facile à conduire
Les pays en développement seraient à terme moins victimes des aléas des marchés internationaux et des poussées spéculatives de plus en plus difficiles à maitriser compte tenu de la croissance de la demande alimentaire et des premiers effets du changement climatique.
Dans ces conditions, la recherche agronomique est promise à un bel avenir !
« Par ailleurs, sa culture représente une énorme source d’emploi et de revenu », ajoute Nebambi Lutaladio. Le développement de la pomme de terre repose en effet sur une consommation locale car les tubercules sont peu exportables sur de longues distances.
Mais les céréales resteront dans tous les cas des produits auxquels les gouvernements auront recours pour palier aux déficits alimentaires en situation de crise extrême !
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