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Qualité de vie La mise à profit des compétences de chacun et des formations pour améliorer ses relations

Le travail en groupe est un élément important dans la réussite d’une Cuma. Chacun doit trouver sa place, contribuer, participer et la faire évoluer. La Cuma de la plaine de Faverges dont Jean-Yves Colomb est le président revient sur un point important du métier d’agriculteur : la qualité de vie. Pour lui aujourd’hui, elle passe par le travail en commun, son épanouissement au sein de sa Cuma et son épanouissement personnel dans la gestion de ses temps libres. Regard sur l’organisation « managériale » de la Cuma de la plaine de Faverges.

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« Le métier d’agriculteur est pour moi quelque chose de complexe. Nous avons un défi de production mais nous en avons d’autres » estime Jean-Yves Colomb, président de la Cuma de la plaine de Faverges, en parlant de la gestion, de l’environnement, etc. « Une exploitation seule, seule dans sa tête, c’est une exploitation morte » affirme-t-il, en jugeant qu’il est indispensable aujourd’hui d’être entouré, de réfléchir, de discuter et de partager.


« Chacun à ses atouts, pour moi ces la comptabilité,
pour d’autres c’est la mécanique, ou la gestion
de personnel. Il faut trouver la complémentarité
dans le groupe » (© Entraid)
Il est indispensable aujourd’hui d’être entouré, de réfléchir, de discuter et de partager

 Ce qui est important dans la Cuma, « c’est le partage des compétences et l’attractivité au sein du groupe » indique Jean-Yves Colomb. « Chacun a ses atouts, pour moi c'est la comptabilité, pour d’autres c’est la mécanique, ou la gestion de personnel ». « Il faut trouver la complémentarité dans le groupe » confirme un paricipant du colloque : Coopérer, pour se libérer. « Il y a un travail très important à faire en amont, pour que chacun puisse trouver sa place au sein du groupe » ajoute-t-il.

« Nous avons choisi de mettre toute les compétences au même niveau. Chacun a son rôle à jouer. Il y a quelques personnes qui tirent le groupe vers le haut, mais c’est la réussite collective qui tire vers le haut la Cuma » explique Jean-Yves Colomb.

« Nous avons fait des formations pour apprendre à mieux communiquer »

« Nous avons des risques d’explosions dans le groupe » dit-il ouvertement. Ce n’est un secret pour personne, quel que soit le secteur, les travaux de groupe nécessitent forcément des concessions. « Nous avons vécu des moments difficiles, mais nous nous en sommes sortis grâce à un recours extérieur » explique-t-il. « Nous avons fait des formations pour apprendre à mieux communiquer, nous avons fait appel à des regards extérieurs pour nous aider à résoudre nos problèmes. Ca m’a beaucoup servi » confie-t-il.

« Je crois que l’on doit s’épanouir à l’intérieur d’un groupe » estime Jean-Yves Colomb. Pour lui cet épanouissement dans le groupe semble être l’une des clés d’une bonne qualité de vie professionnelle. Côté personnel, le salarié de la Cuma lui permet de prendre du recul sur son exploitation et de dégager du temps pour sa vie de famille.

Ce qui ressort de ce témoignange n'est pas surprenant. La qualité de vie, qui se définit par de multiples critères, semble être en partie, le résultat de l'épanouissement que nous pouvons développer à notre travail. « La qualité de vie regroupe plusieurs facteurs » confirme Jean-Yves Colomb. Professionnellement, lui la définit par son épanouissement dans son métier, et par celui qu’il peut avoir au sein de sa Cuma et personnellement, il la caractérise par la vie de famille et la libération de temps libre. Une bonne gestion du travail lui permet d’améliorer sa vie : « Pour lever le nez du guidon, il faut du temps » affirme-t-il.

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