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Pac Les céréaliers favorables à un partage des aides européennes

Le syndicat des producteurs de grandes cultures (blé, maïs et oléoprotéagineux) Orama (1), s'est déclaré mercredi favorable à un partage des aides européennes entre toutes les productions agricoles françaises alors que jusqu'à maintenant ils en étaient les principaux bénéficiaires.

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Les céréaliers accepteront-ils de partager? (© Terre-net Média)
Philippe Pinta, président d'Orama (1), a renouvelé au cours d'une conférence de presse ses critiques à l'encontre de l'accord signé en novembre sur le bilan de santé de la politique agricole commune (Pac).

Il a dénoncé le "démantèlement" de la politique européenne de régulation des marchés, une position partagée par la totalité du monde agricole français alors que le marché des céréales a connu une forte volatilité ces derniers mois. M. Pinta s'est aussi déclaré en faveur d'une "convergence" des aides européennes pour toutes les productions françaises, à la condition que cette nouvelle répartition se fasse de "manière progressive".

Orama voudrait un délai, alors que M. Barnier rend ses conclusions fin janvier

 L'accord signé en novembre sur le bilan de santé de la PAC autorise les Etats-membres à transférer des aides d'un secteur à l'autre. L'Europe alloue dix milliards d'euros à la France pour l'agriculture. Sur cette somme, 8,3 milliards sont versés au titre d'aides directes dont 5,7 milliards à destination des grandes cultures.

Le ministre de l'agriculture et de la pêche, Michel Barnier, a annoncé à plusieurs reprises son objectif de renforcer les aides à l'élevage ovin, confronté à une grave crise. M. Barnier doit rendre ses conclusions avant fin janvier sur cette nouvelle répartition, tandis qu'Orama aimerait disposer d'un délai supplémentaire, jusqu'au salon de l'agriculture (ouverture le 21 février).

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