Fnsea Les dossiers de la rentrée
Après avoir annoncé mercredi 14 janvier qu’il renonçait à briguer un poste de parlementaire européen, Jean-Michel Lemétayer a présenté, avec Dominique Barrot, le calendrier de ce début d’année.
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Jean Michel Lemétayer et Dominque Barrot présentant les dossiers de la rentrée (© Terre-net Média) |
Au dessus de la pile de dossiers à traiter, la mise en œuvre du bilan de santé de la Pac et ce que fera Michel Barnier des outils qu’il a à sa disposition dans sa boîte. Selon le président de la Fnsea, « le ministre devra répondre à quatre questions d’ici quelques semaines ». Il faudra que le gouvernement clarifie sa politique sur le second pilier de la Pac et qu’il revoit en particulier l’ensemble du volet « Handicaps », autrement dit l’Ichn. En ligne de mire aussi les Phae. « Que fera le ministre des ressources supplémentaires à sa disposition suite au relèvement du taux de modulation de 2% », s’est interrogé le président de la Fnsea qui n’a pas par ailleurs évoqué les libertés qu’offrait l’article 68 du règlement européen.
« Si le découplage des aides est la règle de base, faut-il envisager un recouplage de certaines aides ? Et si oui, en se fixant quels objectifs ? ».
La Fnsea demande aussi de revoir la politique de soutien à l’herbe et de voir quelles mesures il faudrait allouer des aides aux secteurs des fruits et légumes.
Les autres sujets de la rentrée- Prix du gaz : « c’est maintenant que Suez doit abaisser ses tarifs. En avril, ce sera trop tard !». Selon la Fnsea, le prix du gaz en ce début de saison rend insupportable les charges des serristes. Il y a de fortes chances qu’ils ne puissent pas les répercuter sur le prix de vente de leurs produits. - Satisfaction du vote par le Parlement européen du « Paquet pesticides » qui constitue une avancée primordiale en faveur d’une harmonisation des conditions de production dans l’Union. - Ogm :la Fnsea attend que le conseil des ministres des Vingt sept tranche. - La volatilité persistante des prix agricoles et des intrants :« Nos producteurs sont d’abord attachés à assurer leurs revenus grâce à la vente de leurs produits, ce que ne permet pas la conjoncture actuelle au regard des prévisions publiées en décembre dernier (baisse -14% pour les exploitations professionnelles) » a déploré Jean Michel Lemétayer. |
« C’est en répondant à ces questions que nous saurons quelles seront les priorités du ministre et les volumes budgétaires à rabattre », a déclaré le président de la Fnsea.
Côté Fnsea, le conseil d’administration a admis que la mise en oeuvre du bilan de santé doit s’inscrire dans la perspective de 2013 et répondre d’emblée à la question : « Quels soutiens pour l’agriculture après 2013 ? ».
Cette question s’inscrit dans la droite ligne de Michel Barnier et des débats lancés en septembre dernier lors du sommet européen informel des ministres de l’agriculture à Annecy.
« Mais si il faut sortir des références historiques uniques et travailler à la convergence des aides, nous ne partageons pas la logique de paiement unique de la commission européenne », a déclaré le président de la Fnsea. C’est pourquoi, le syndicat attend les conclusions de Michel Barnier pour savoir si le gouvernement s’inscrit, oui ou non, dans cette logique. Peut être quelques éléments de réponses lors du congrès d’Orama qui se tiendra à Strasbourg la semaine prochaine.
Lire aussi sur la conférence de presse de rentrée de la Fnsea En Bref et Les projets de Jean Michel Lemétayer pour 2009. |
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