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Blé dur La nouvelle feuille de route 2009-2013

Le 20 janvier dernier se tenait la 11e journée nationale filière blé dur à Aix-en-Provence. Les professionnels ont présenté à cette occasion le plan d’action de la filière pour la période 2009-2013. Détails.

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La filière blé dur française n’a pas à rougir par rapport aux autres productions céréalières : «  Nous développons une vraie approche filière où l’on se parle objectivement », annonçait en ouverture des travaux Max Coq, président de la commission régionale Arvalis / Institut du végétal Paca/Languedoc.


Max Coq, président de la commission
régionale Arvalis/Institut du végétal
Paca-Languedoc. (© C.Z.)

« Depuis 18 mois, nous travaillons à établir des scénarios possibles visant à présenter les réponses que nous pourrons amener pour conserver une filière compétitive, malgré les conséquences du Bilan de santé sur notre filière » poursuivait Jean-François Gleize, président du comité de pilotage de la filière blé dur. Le résultat de ce travail est une étude a été menée entre différents organismes* visant 4 objectifs :

Perspectives et moyens de développement

À l’issue de ce travail, 4 scénarios ont été construits : ils présentent les évolutions probables de la filière compte tenu de différentes hypothèses d’évolution de l’offre et de la demande, le tout étant pondéré par les opportunités de développement et les contraintes à surmonter.

« Le diagnostic réalisé à l’horizon 2020 pour la France fait apparaître un solde positif de 200 000 tonnes supplémentaires de blé dur. Ce plan donne des perspectives économiques et les moyens pour riposter à l’évolution réglementaire et de marché. Il est construit autour de 4 axes » détaillait Bernard Pascal (Arvalis) :

2 millions de tonnes


Bernard Pascal (Arvalis) a détaillé
les axes stratégiques du plan d'actions
de la filière blé dur. (© C.Z.)

« La campagne 2007/08 a permis d’analyser in situ un facteur destructeur de la valeur ajoutée. Dans nos simulations, il s’agit du scénario 3, dénommé ‘déstabilisant’, où la demande mondiale progresse plus vite que la production, entraînant un écart offre/demande de l’ordre de 2 millions de tonnes et surtout, une hausse importante des prix » complétait Céline Ansart (Unigrains).

Dans le plan, chacun des 4 axes est décliné selon 3 ou 4 actions stratégiques à mener, elles-mêmes déclinées en actions précises. « Il est clair que nous ne prétendons pas prédire l’avenir avec ces scénarios. La réalité puisera sans doute un peu dans chacun. Le plan d’action est là pour limiter les failles de notre filière française et consolider ses atouts » concédait Claude Tabel, président du groupe ‘prospective’ à l’origine de cette étude et du plan. « Ce plan est particulièrement ambitieux. Il est et sera l’arme de la filière blé dur pour les années 2009-2013. Lors du prochain comité de pilotage de mars, il sera hiérarchisé car tout ne pourra être mené de front en même temps » concluait Claude Tabel.

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