Fertilisation Nourrir tout le monde : un grand défi
La population mondiale va passer de 6,5 milliards à 9 milliards d’ici 2050. Réussir à nourrir tout le monde sans épuiser les ressources naturelles va être un vrai défi pour l’agriculture qui va devoir produire plus et mieux. Près de trois cents professionnels ont débattu des multiples enjeux à Reims lors des 3es journées de la fertilisation de l’Unifa.
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Exposés et débats se sont succédés. (© Terre-net Média) |
« Faire plus avec moins »
« Nous allons devoir inventer une agriculture « écologiquement intensive » qui consomme moins d’énergie tout en produisant plus d’aliments et d’énergies, a enchaîné Bruno Parmentier, le directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers. Jusque-là, on a fait tout le simple : produire plus avec plus (plus d’eau, plus d’engrais, plus d’énergies, etc.). Maintenant on va attaquer tout le compliqué : produire plus avec moins puisqu'on doit absolument préserver nos ressources et nos terres. C’est fini les tonnes ! Bienvenu dans le siècle de l’intelligence ! Il est urgent de réfléchir et d’agir. »
Bruno Parmentier, directeur de l'ESA Angers. (© Terre-net Média) |
Miser sur la recherche
Et les acteurs de la fertilisation ont un grand rôle à jouer, via la recherche notamment. « Notre double mission est de bien nourrir les plantes pour mieux nourrir les hommes, et d’améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols afin qu’ils ne s’appauvrissent pas, a indiqué Daniel Grasset, le président de l’Unifa. On peut encore gagner beaucoup en efficacité en essayant de mieux comprendre les plantes et en optimisant l’utilisation des produits grâce à une meilleure information. Nous allons devoir aller plus vers l’innovation et les services auprès des utilisateurs. »
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