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Climatologie Janvier marqué par la tempête et le froid

En plus de la tempête du 24 janvier, qui a causé de graves dégâts dans le Sud-Ouest, le premier mois de l’année a été marqué par une vague de froid et de fortes précipitations. Des intempéries qui n’empêchent pas les réserves utiles en eau des sols de repartir à la baisse.

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La sylviculture a été très touchée par la tempête
du 24 janvier. (© Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne)
Janvier restera dans les mémoires. Surtout pour les habitants du Sud-Ouest qui ont subi la terrible tempête du 24 janvier, d’une intensité comparable à celle de 1999. « Les rafales ont approché 170 km/h sur les côtes atlantiques et dépassé 190 km/h sur le littoral méditerranéen de l’Aude et des Pyrénées-Orientales », confirme la dernière note de conjoncture Agreste sur la climatologie.

Avec une moyenne de 3°C, le mois a aussi été marqué par des températures inférieures d’un peu moins de 2°C aux normales saisonnières dans tout l’Hexagone. Notamment la première quinzaine. « Une vague de froid particulièrement sensible dans le grand quart Nord-Est, détaille la note d’Agreste. Le froid a particulièrement été présent lors de la deuxième semaine avec des minimales souvent comprises entre -10°C et -15°C, approchant localement -20°C dans les Ardennes. »


Les températures sont descendues jusqu'à -20°C. (© Terre-net Média)
Très inégales et concentrées sur la seconde moitié de janvier, les précipitations ont surtout touché l’Ouest et la moitié Sud, alors que le département de la Loire et les alentours de Montpellier souffrent, à l’inverse, de sécheresse : « On observe d’abord un déficit sur la quasi-totalité du territoire entre le 1er et le 20 janvier. Dans le Sud-Ouest, on passe, par exemple, ensuite d’un déficit de précipitations de 62% au 15 janvier à un surplus de 32% fin janvier. »

Malgré toutes ces intempéries, les réserves utiles en eau des sols baissent de nouveau après avoir remonté en novembre et décembre.

« Le déficit occupe à présent un quart du pays et se situe essentiellement dans la moitié Nord. La pointe Nord-Est et la zone allant de Reims à Melun sont les plus touchées par ce manque d’eau », précise la note d’Agreste. A l’inverse, la Corse, et une large bande côtière du Sud-Est allant jusqu’au Tarn-et-Garonne ont un niveau supérieur aux normales.

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