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Orge de printemps T2 et HT2, des nouvelles mycotoxines à maîtriser

Les mycotoxines T2 et HT2 sont encore peu connues mais elles font parler d’elles depuis quelque temps maintenant. La Commission européenne a d’ailleurs pour objectif de fixer des normes pour le mois de juin.

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L'orge de printemps est plus touchée que l'orge d'hiver.
(© Terre-net Média)
Près de 90% des échantillons testés dans le cadre des enquêtes parcellaires sur orge de printemps d’Arvalis en 2006-2007 ont des teneurs en toxines T2-HT2 inférieures à 100µg/kg – sachant que la norme réglementaire évoquée serait autour de 100µg/kg. « C’est un souci mais pas forcément un problème à exagérer » note Thierry Denis, ingénieur régional Arvalis. Ces mycotoxines sont encore mal connues mais quelques facteurs prédisposants commencent à être identifiés.

Le comportement de l’orge de printemps est différent selon le précédent cultural. « Sur T2-HT2, nous avons plutôt un risque plus fort sur précédent céréales » remarque Thierry Denis. C’est l’inverse de la situation pour les Don. De même, « on augmente le risque de teneur en T2-HT2 lorsqu’on cumule 2 pailles en précédent et antéprécédent » ajoute Thierry Denis.

Le semis jouerait aussi un rôle : « Plus vous semez tard, plus il y a de risques. » Des essais de l’équipe Centre d’Arvalis montrent qu’il y a deux fois moins de toxines T2-HT2 dans les semis d’automne en comparaison avec les semis de printemps.

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