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Stagnation des rendements Comment lutter ?

La stagnation des rendements est un phénomène incontestable depuis 1995, les rendements en blé enregistrent même une légère baisse depuis les années 2000. Après avoir mis en avant le climat comme premier responsable du phénomène, les scientifiques tentent d’apporter des solutions.

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Philippe Debaeke, de l'inra de Toulouse,
a travaillé sur les projets de fermes expérimentales,
cherchant à maintenir le rendement,
en diminuant la dépendance aux intrants
(© LG, Terre-net Média)

Les chercheurs conseillent de jouer sur le système de culture. Ainsi la solution consisterait à exploiter le panel des solutions de diversification, rotation, dates de semis, augmentation des procédés alternatifs chimiques, ajout de légumineuses, entre autres.

Protéger l'environnement...

Les nouveaux systèmes de culture doivent cependant rester cohérents à l’échelle de l’exploitation, du bassin de production et de la filière.

Une liaison avec la production animale pourrait également constituer une voie à creuser. « L’objectif est d’augmenter la durabilité des systèmes et d’atteindre un meilleur couplage animal / végétal » affirme Phillipe Debaeke de l'Inra de Toulouse.

...pour diminuer l'impact du climat

 Au final, le facteur limitant du rendement est le climat selon les études. L’adaptation naturelle à la sécheresse n’apparaît donc pas suffisante, c’est pourquoi le développement de stratégies comme l’esquive ou d’autres techniques adaptatives représentent une perspective d’avenir.

Les recherches en génétiques vont en effet vers une absorption des contraintes climatiques avec un travail sur pourquoi pas les variétés d’hiver ou les résistances à l’échaudage pendant le remplissage. D’autres variétés chinoises pourront aussi être exploitées. Elles ont en effet une aptitude à favoriser le remplissage des grains.

Maintenir, voire, améliorer le rendement

La répartition géographique des variétés n’est pas facile à mettre en place, mais « elle pourrait également être la solution dans beaucoup de cas » selon les chercheurs.

L’important, selon les chercheurs, est d’« être cohérent avec les nouvelles directives, associées entre autre à la norme Hve, qui vont être mises en place». Les mesures en plus d’être respectueuses de l’environnement, ne doivent cependant pas engendrer une perte de rendement.

Des questions persistent ?

Retrouvez sur ce thème :
Le climat, ennemi numéro 1 ?, en cliquant ICI
Pourquoi les réformes de la Pac ne sont pas responsables
, en cliquant ICI
Comment diminuer les intrants sans perdre du rendement ?, en cliquant ICI

Retrouvez également dans notre dossier spécial Variétés de maïs 2009 :
L'esquive technique ou comment décaler le cycle du maïs pour anticiper les périodes de stress hydrique, en cliquant ICI
Les variétés ancestrales déterrées grâce aux Qtl
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