Login

Ogm Le Cese demande que la recherche publique "intensifie" ses travaux

La recherche publique doit "intensifier" ses travaux sur les organismes génétiquement modifiés (Ogm) qui ne doivent pas rester aux seules mains des "grandes multinationales semencières", selon un avis présenté mardi devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


Le MON810 de la firme américaine Monsanto
est le seul Ogm à avoir été cultivé en France
à des fins commerciales.(© Terre-net Média)
«La recherche publique, garante de l'intérêt collectif et du respect de principes d'ordre éthique, doit (...) intensifier ses travaux sur les Ogm qui ne doivent pas devenir l'apanage des grandes multinationales semencières», affirme dans son avis le rapporteur, Joseph Giroud, membre du Cese.

Pour cet exploitant agricole, également président de la Chambre d'agriculture du Rhône et secrétaire général de l'Assemblée générale des chambres d'agriculture (Apca), «l'agriculture ne saurait se passer de tels outils porteurs de progrès considérables». Selon cet avis, examiné les 10 et 11 mars en assemblée plénière, les «les expérimentations encore indispensables, notamment réalisées en plein champ» doivent «être effectuées dans des conditions normales (...) sans être les cibles de destructions».

Le MON810 de la firme américaine Monsanto est le seul Ogm à avoir été cultivé en France à des fins commerciales. Cette culture a toutefois été interdite en février 2008 par la France qui a fait jouer la clause de sauvegarde. La culture du MON810 à des fins d'expérimentation reste en revanche autorisée.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement